Skip to main content

Trouver des collations appétissantes et nutritives, qui feraient plaisir aux enfants, n’est point chose évidente ! Néanmoins, en fouillant dans le répertoire culinaire traditionnel, l’on découvre autant de recettes à ressusciter. Les « banadhej », par exemple, sont des amuse-gueules tunisiens, riches en protéines. Savoureux, rassasiants, ils figurent parmi les recettes plus ou moins healthy.

Préparation: 

On va commencer par la préparation de la pâte afin de la laisser reposer, par la suite, pendant au moins une demi-heure. Dans un saladier, on mélange les ingrédients secs, à savoir la semoule, la farine et le sel. Puis on ajoute l’huile petit-à-petit et on malaxe le tout pour que tous les ingrédients secs soient imprégnés d’huile. Puis, on ajoute l’eau, en petite quantité et on malaxe dans le but d’obtenir une pâte homogène. Cette dernière doit, nécessairement, être assez ferme. Aussi, pourrions-nous nous contenter de la moitié ou des trois quarts de la quantité d’eau mentionnée ci-dessus. Finalement, tout est question de texture et de qualité de la farine et de la semoule. Une fois la pâte finalisée, on l’enveloppe dans du papier cellophane et on la laisse reposer pendant une demi-heure.

Entre-temps, on prépare la farce. Dans une poêle, on fait dorer un petit oignon haché finement dans trois cuillères à soupe d’huile végétale. On ajoute, par la suite, la viande hachée et on assaisonne le tout de sel, de poivre, de coriandre et de curcuma. Une fois la viande cuite, on la retire du feu et on la met dans un saladier afin qu’elle refroidisse. Ensuite, on y ajoute les autres ingrédients qui donneront plus de saveur  à la farce, à savoir un œuf dur haché, le gruyère râpé, le parmesan et les câpres. On ajoute, enfin, l’œuf cru et on mélange le tout afin qu’il ait une consistance homogène.

Sur un plan de travail légèrement fariné, on rabaisse la pâte à l’aide du rouleau à seulement trois millimètres d’épaisseur. Muni d’un emporte-pièce de douze centimètres de diamètre ou – à défaut de cet ustensile- d’un bol, on découpe des disques de pâtes. On rabaisse, encore, chaque disque à l’aide du rouleau de pâtisserie et on y place une cuillère à soupe, assez généreuse, de farce. On ferme le disque de pâte pour former un chausson. On poursuit cette étape jusqu’à épuisement des ingrédients. Et au lieu de frire les « banadhej », comme c’en est le cas pour « brik dannouni», on les dispose sur un plateau tapissé de papier de cuisson et on les cuit, au four, à 180°C jusqu’à ce qu’ils prennent une jolie dorure. Les « Banadhej » sont servis chauds ou froids.

Bon appétit !

Dorra BEN SALEM

Equipe rédaction La Presse de Tunisie

Laisser une réponse