Skip to main content

« Oued El Bey » est l’un des feuilletons qui sera diffusé sur la télévision nationale  au mois  de Ramadan. Son histoire captivante, racontée en 15 épisodes, nous ramène dans l’ère de la colonisation et se penche sur la résilience des travailleurs dans les mines de phosphate de Gafsa et l’émergence des premiers mouvements syndicalistes. Ce qu’elle apporte d’original, c’est qu’elle met en lumière le rôle des femmes face à l’oppression et offre un modèle de bravoure et de détermination. Réalisé par Raouia Marmouche, «Oued El Bey» est un hommage émouvant à ces femmes que nous croyons réduites au rôle de mères au foyer et qui avaient pourtant leur mot à dire. Elles étaient des héroïnes à part entière. Le feuilleton est également doté d’un casting fort avec des actrices de renom telles que Sawsen Maalej, Wajiha Jendoubi, Latifa Gafsi. Sur le tournage de «Oued El Bey», nous avons rencontré la jeune réalisatrice Raouia Marmouche et Sawsen Maalej. Entre deux séquences filmées, elles nous ont accordé cet entretien.

Vous portez un rôle historique qui n’est pas facile à incarner. Comment le vivez-vous ?

Je tiens avant tout à souligner que c’est un honneur et un plaisir  immense de pouvoir camper ce genre de personnage. C’est un personnage composé, loin de ce qu’on fait habituellement.

C’est aussi une grande responsabilité comme il porte un message engagé…

Je vis tous mes rôles comme étant une grande responsabilité, même au niveau psychologique. Quand c’est un feuilleton d’époque comme Oued El Bey, et de surcroît quand c’est dans un autre dialecte, c’est une double responsabilité. Je le vis dans la peur, naturellement, et j’ai hâte de voir la réaction du public face à ce rôle .    

Peut-on dire que c’est un rôle particulièrement difficile ?

Chaque rôle a sa difficulté, mais a sa passion aussi.

Pourquoi les Tunisiens ont-ils intérêt à voir « Oued El Bey »?

Il faut regarder ce feuilleton parce que nous avons besoin d’œuvres  de cette envergure et  dans ce style. C’est une œuvre qui a beaucoup à  dévoiler aux nouvelles générations de Tunisiennes et de Tunisiens.   

D’autant  plus que  le public est de plus en plus demandeur de visages rassurants qui ont fait l’âge d’or  de la fiction tunisienne, essentiellement à la télé nationale qui reste un service public, donc la vitrine de la fiction tunisienne.

Laisser une réponse