Malak Labidi, ancienne professeur de français, actuellement Coach d’accompagnement, formatrice énergéticienne hypnothérapeute

Coach Malak

Email : lamethodedeleveil@gmail.com

Site : www.lamethodedeleveil.com

En tant que coach-énergéticienne, voici ce que j’entends de personnes qui me rendent visite :

«Je suis toujours inquiet, alors même que tout va bien, je suis en continu en situation de danger et j’ai peur du manque, de la pénurie, même si tout va bien, je dors mal, je pense trop à tout et à rien, je me projette trop dans le futur et c’est compliqué !!!

Je ne sais pas ce qui m’arrive, mais je me sens perdu !

Je m’inquiète tellement que même si j’ai de l’argent, je pense à demain quand ça finit et quand j’aurais exactement une scène préméditée et un scénario bien agencé par mon mental, sans le désirer, sans le vouloir, sans l’aimer, mais cela se produit comme ça ! »

L’inquiétude est une blessure très impactante, elle fait partie non seulement d’une blessure de l’âme, mais aussi de traumas liés à notre enfance, et l’inconscient accumule les maux en cocotte en implosion, puis ça explose !

Alors, justement, pour guérir la «blessure de l’inquiétude», il faut d’abord faire un bon diagnostic à partir du vécu, car l’inquiétude chronique peut s’enraciner profondément dans nos pensées, nos émotions et nos comportements.

Il n’y en a pas beaucoup qui savent qu’ils ont ce mal, mais vous allez peut-être le savoir après la lecture de cet article et faire le nécessaire:

1. Premièrement, on a intérêt à reconnaître les schémas :

Identifiez les situations, les pensées ou les émotions qui déclenchent votre inquiétude. Il est important de noter les thèmes récurrents de vos soucis. Essayez de retracer l’origine de cette inquiétude. Est-ce lié à des expériences passées, des traumatismes, un environnement insécurisant durant l’enfance, ou des apprentissages familiaux ? Comprendre la racine peut aider à désamorcer l’émotion.

Toutefois, il est crucial de noter que toutes les inquiétudes ne sont pas mauvaises ou négatives ou issues d’un trauma, mais c’est un outil de protection, vigilance, préparation de plan d’action, évolution, etc. dans son 1^er degré. Le problème est quand on se conduit avec tout par peur que cela nous échappe ! Cela devient irrationnel et improductif.

2. Deuxièmement, la prise de conscience des pensées automatiques est indispensable pour vous rééquilibrer:

Soyez attentif aux pensées qui surgissent spontanément et alimentent votre inquiétude (catastrophisation, généralisation excessive, sentiment d’urgence, peur de l’inconnu, sentiment de menace, etc.). Apprenez par exemple à vérifier la validité de ces pensées.

Quelles preuves avez-vous pour les soutenir ? Quelles sont les alternatives plus réalistes? Essayez ensuite de  remplacer les pensées négatives et irrationnelles par des pensées plus équilibrées et positives, que vous planifiez selon vos besoins émotionnels relevés.

Puis, entraînez-vous à observer vos pensées sans jugement, en vous ancrant dans le moment présent. Cela permet de ne pas vous laisser emporter par le flot incessant des soucis.

3. Troisièmement, vous avez intérêt à maîtriser cognitivement les outils nécessaires à la gestion de vos émotions.

Ne luttez pas contre votre inquiétude. Apprenez à la reconnaître et à l’accepter comme une émotion présente, sans vous y identifier complètement. Après,  trouvez des moyens sains d’exprimer vos émotions, trouvez-vous un bon coach pour vous aider à dépasser ces soucis inconscients, c’est élémentaire.

4. Quatrièmement, quelqu’un qui s’inquiète d’une façon compulsive est quelqu’un qui a un grand problème d’insécurité, relié à son enfance et à ses traumatismes vécus même dans le ventre de sa maman ; essayez donc d’identifier les comportements d’évitement et de sécurité : reconnaissez les actions que vous mettez en place pour éviter les situations anxiogènes ou pour vous rassurer de manière excessive. Affrontez-les, pourquoi cela vous rend-il si anxieux ?

5. Enfin, cherchez un soutien professionnel :

– Thérapie pour identifier et modifier les schémas de pensée et de comportement qui alimentent l’anxiété. Une thérapie basée sur l’acceptation des pensées et les sentiments difficiles tout en s’engageant dans des actions alignées avec ses valeurs, pour avancer dans le sens de votre profil souhaité. Il est nécessaire d’explorer les racines inconscientes de l’anxiété dans votre histoire. La guérison de la blessure de l’inquiétude est un processus qui demande du temps, de la patience et de la persévérance. Il est important d’être bienveillant envers soi-même et de célébrer chaque petit progrès. N’hésitez pas à solliciter l’aide de professionnels si vous en ressentez le besoin.