Vous avez très certainement remarqué comme on parle de plus en plus d’Intelligence Artificielle, cette fameuse «IA» ? Longtemps confinée aux films de science-fiction ou aux laboratoires secrets, l’IA est sur le point de faire une entrée fracassante dans nos vies, beaucoup plus qu’actuellement. Et figurez-vous que l’année 2025 s’annonce comme un tournant majeur, car il ne s’agira plus d’une simple tendance, mais une véritable force qui va redéfinir notre quotidien, notre travail, et même la manière dont le monde fonctionne. Pour faire simple, l’Intelligence Artificielle, ce sont des « super systèmes », pour le comprendre il faut imaginer une grosse machine qui avale une quantité gigantesque de données (vos usages sur Internet, des informations militaires, des télécommunications, des données d’entreprises), Elle mouline tout ça et en ressort des informations, des « raisonnements» qui peuvent ressembler, jusqu’à une certaine mesure, aux nôtres.
Ce dont on entend le plus parler aujourd’hui, ce sont les IA dites «génératives». Ce sont elles qui, en 2024, ont commencé à se «démocratiser». Des programmes comme ChatGPT (que vous avez peut-être déjà essayé !) ou Gemini de Google, à qui on prête des super pouvoirs, car ils peuvent créer du contenu : du texte, comme cet article, du code informatique, ou même des images. C’est une «révolution créative » pour certains, un peu trop pour d’autres.
Au travail, une vraie métamorphose
L’un des endroits où l’on sentira le plus l’impact dès 2025, c’est dans le monde du travail. En effet, fini, ou presque, les tâches répétitives et ennuyeuses ! L’IA excelle là-dedans et le fait très certainement mieux que vous (l’œil de l’humain doit toujours être présente évidemment). Que ce soit dans la finance, la santé, l’industrie, la comptabilité ou le service client, des systèmes automatisés vont prendre en charge ce qui est prévisible.
Alors, l’IA va-t-elle nous voler nos emplois ? Les experts et les études tendent à nuancer : il s’agit moins d’une disparition que d’une transformation. Ainsi, les assistants virtuels pourraient gérer les demandes basiques, mais les humains se concentreraient sur les cas complexes et les interactions qui demandent de l’empathie. Mieux encore, de nouveaux métiers vont carrément voir le jour, comme «l’entraîneur d’algorithmes», le «prompt engineer» ou encore «l’éthicien de l’IA», des postes qu’on n’imaginait même pas il y a peu !
Pour être prêts, il faudra s’adapter, bien sûr, se former aux nouvelles technologies, mais aussi développer nos compétences « humaines » : la créativité, la pensée critique, l’intelligence émotionnelle. L’idée, c’est d’apprendre à travailler main dans la main avec l’IA, de l’utiliser comme un outil puissant pour nous aider à faire notre travail différemment, avec plus de valeur ajoutée.
De l’usine à la médecine
Son impact ne s’arrête pas au bureau ou à l’usine (où elle aide déjà Amazon à gérer ses stocks). Dans la santé, des algorithmes deviennent capables de repérer des anomalies sur des radios, parfois mieux que nous. Ils préparent aussi la médecine personnalisée, adaptée à chacun. À l’école, l’IA promet des parcours d’apprentissage sur mesure pour chaque élève. Et dans la cybersécurité, elle est un allié de taille pour nous protéger des attaques informatiques de plus en plus sophistiquées.
C’est là qu’il faut ouvrir l’œil car, sans rentrer dans les détails, l’IA est au cœur d’une guerre géopolitique et culturelle. Prenons ce dernier aspect : Il y a une vraie bataille culturelle qui se joue autour de l’IA. Qui contrôle ces outils ? Quelles valeurs mettent-ils en avant ? Derrière les grandes entreprises technologiques, il y a parfois des agendas politiques, avec le risque que les algorithmes privilégient certains contenus au détriment d’autres. C’est la raison pour laquelle tous les pays, y compris la Tunisie, devraient développer leur propre IA souveraine.
2025 ne sera pas l’année où les robots nous remplaceront, c’est certain, mais celle où l’IA sortira définitivement des labos et de la simple mode pour s’immiscer et transformer notre quotidien, du travail à l’école, en passant par nos interactions sociales… La révolution de l’IA ne fait que commencer !