Symbole de fragilité et d’élégance, le cou attire les regards…mais trahit le temps. Trop souvent négligé au profit du visage, et pourtant c’est l’un des témoins les plus éloquents de votre âge, il devient alors un détail qui dérange. Bijoux, foulards…ne suffisent plus, les imperfections sont là, difficiles à dissimuler et constituent un contraste gênant avec un visage encore préservé ! Décryptage de ce tournant de beauté pour inspirer l’esprit et guider la conscience.
Grand oubli, insouciance ravageuse
Le cou, zone phare de la beauté féminine, embellit un décolleté et complète l’harmonie d’un ovale du visage. Et pourtant, il subit les ravages d’une insouciance silencieuse et d’un grand oubli. Effectivement, tandis que le visage bénéficie de soins ciblés et spécifiques, cette région délicate souvent exposée au soleil, largement dévêtue l’été, reste sans attention particulière. Au fil des années, le cou abandonné dans l’ombre des rituels de soins devient un miroir impitoyable du temps, sinon plus que le visage, brise ainsi l’estime de soi par l’installation soudaine des imperfections, lesquelles discrètes au début puis deviennent flagrantes, difficiles à masquer mais possibles à corriger. Et si vous redonnez à votre cou sa noblesse, et lui offrez le détail qui change tout, ce miroir impitoyable deviendra au contraire un vrai allié de votre bien-être puisqu’autant d’imperfections seront prévenues préservant ainsi l’harmonie globale et la beauté du cou.
Les empreintes de l’oubli
Tout comme le visage, le cou est un indicateur du temps passé. Or, malgré tous les efforts accomplis pour préserver une certaine jeunesse au visage, les ravages d’un cou oublié briseront cette illusion de jeunesse. Discrètes ou flagrantes, les imperfections du cou trahissent votre âge et impactent l’apparence, telles que :
• Les rides horizontales : Ces lignes horizontales, appelées « collier de vénus », unique ou superposées, sont déterminées génétiquement. Présentes même chez les jeunes adultes, mais elles sont exacerbées par la posture, lors du sommeil et particulièrement par la position penchée vers le bas ou vers l’avant, qui est la fameuse attitude quand on est sur nos écrans d’ordinateurs ou des téléphones portables, à passer des heures avec insouciance quant à la position du cou, donnant alors un aspect caractéristique du « tech neck », ou du « cou technologique ».
• Le relâchement cutané : Avec l’âge, la peau perd sa capacité de régénération et de réparation, encore plus lors d’une agression par les rayons UV. La production de collagène et d’élastine diminue alors davantage et la peau finit par s’affaisser, se relâcher et perdre son élasticité. Pour les cous maigres, la peau aura un aspect froissé avec une peau qui pendule, des rides et des plis superposés. Toutefois, les cous empâtés laisseront apercevoir un double menton disgracieux qui transgresse la belle transition avec le visage en brouillant la définition de son ovale.
• Les taches pigmentaires : Elles sont favorisées par l’absence de protection solaire qui est d’ailleurs courante pour cette zone, souvent oubliée. Ce sont les lentigos solaires ou « taches de vieillesse ». Par ailleurs, le cou est aussi une zone favorable à l’apparition de verrues qui sont parfois agglomérées en plaques donnant aussi cet aspect pigmentaire et inesthétique.
Chez les hommes, certains boutons post-rasage ou dus à des poils de barbe incarnés, laisseront place à des pigmentations surtout lorsque l’hygiène de rasage est défectueuse ou les produits utilisés sont trop agressifs.
• L’apparition des « fanons » : Encore appelés « cordes platysmales », ce sont des rides ou des bandes verticales qui apparaissent de part et d’autre de la région centrale du cou. Ces rides donnent un aspect figé et crispé du cou et rompent l’harmonie de ses lignes naturelles.
• La disparition de l’angle du cou : Ce bel angle à environ 90 degrés entre le menton et le cou, appelé angle cervico-mentonnier, donne une allure imposante et gracieuse, qui est la résultante d’un équilibre subtile entre les différents éléments anatomiques du cou, et d’une lutte permanente contre les facteurs nocifs pouvant impacter cet angle parfait du cou. Pas seulement à un âge avancé, même à 18 ans on peut détester son cou car justement cet angle est mal défini et même inexistant.
Les causes dévoilées
Il est si compliqué d’avoir un joli cou, même « retouché » ! Essayez, à la rigueur, de ne pas détériorer le vôtre par des oublis et des négligences. Effectivement, la constitution génétique joue un rôle prépondérant dans la beauté du cou, qui diffère d’une époque à l’autre. Le cou de Néfertiti n’est pas forcément un symbole de beauté à notre époque. Ce qui compte le plus, c’est d’avoir une belle peau unifiée et radieuse, sans rides ni fanons, sans tache ni cicatrice et un angle cervico-mentonnier bien défini, non camouflé ni par un relâchement ni par un double menton.
De face comme de profil, ses lignes, lorsqu’elles sont douces et harmonieuses avec une symétrie sans égale, complètent ces critères de beauté. Or, la peau du cou est naturellement plus fine, moins hydratée, et pauvre en glandes sébacées, ce qui la rend plus vulnérable aux agressions et au processus du vieillissement. Une mauvaise hydratation à laquelle s’ajoute l’utilisation de parfums contenant de l’alcool ou des composants allergiques, en plus des effets néfastes du tabac et de la pollution environnementale, tout ceci abime davantage la peau et l’endommage, elle devient alors encore plus fine, terne, dyschromique et froissée.
Exposé au soleil sans protection, soumis aux frottements vestimentaires, aux variations pondérales, aux mouvements constants et aux postures vicieuses et prolongées, le cou vieillit plus vite que le visage, se marque de plis, de boules de graisse, voyant ses courbures s’estomper voire disparaitre. Il devient inéluctablement un miroir impitoyable du temps, du vécu, des négligences et des oublis. Par ailleurs, le manque d’hydratation interne, et l’absence d’un rituel de soins dédié à cette zone imposante et majestueuse, paradoxalement souvent délaissée, favorisent sa dégradation progressive, sans retours.
Accepter ou corriger
La pression sociale autour de l’apparence est forte. Cela est naturellement vrai pour le cou et le décolleté. Un beau collier autour d’un cou abimé est mal apprécié, pareil pour un col de chemise cravaté autour d’un cou empâté. Pourtant, hommes et femmes, chacun est libre d’accepter les imperfections, discrètes soient-elles ou importantes, comme des marques de vie, ou au contraire de préférer les atténuer pour retrouver confiance, confort et estime de soi. Connaitre le panorama des imperfections et leurs causes permet de les éviter assez longtemps, retardant au maximum leur apparition, laquelle est évidemment incontournable. Le plus important est de faire un choix éclairé, sans culpabilité ni obsession. Et de garder à l’esprit qu’aucun cou n’est « parfait », même ceux des célébrités, sont souvent « retouchés » médicalement ou à l’échelle numérique !
A vrai dire, prendre soin de son cou ne relève pas de la coquetterie, mais d’un vrai geste de prévention et de valorisation de soi. Un cou négligé peut trahir tous les efforts faits pour rajeunir son visage. C’est pourquoi le cou devient une priorité dans la quête de la beauté naturelle, harmonieuse et durable. S’il est déjà marqué, il n’est jamais trop tard pour agir, prêtez-lui toute votre attention et choyez-le dès maintenant, cela vous sera gratifiant. Vieillir oui, mais avec grâce et élégance.