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La technologie et les innovations avancent à une vitesse grand V, que y réfléchir, tempérer ou y résister semble une mission impossible.

Et si je vous disais par exemple que les robots humanoïdes feront dans un avenir très proche (quelques années) une irruption dans nos vies. Imaginez, chez vous un robot qui fait le ménage, nettoie la voiture ou fait le service pour les invités.

Evidemment, vous allez m’accuser de racolage journalistique de bas étage et pourtant, un humanoïde démocratisé et bon marché peut devenir une réalité plus vite qu’on le pense.

Aujourd’hui, la concurrence est déjà là entre les États-Unis et la Chine qui redoublent d’effort pour créer en masse des robots travailleurs dans l’industrie. Celui qui saura faire le mieux en la matière gagnera substantiellement en productivité et en coût de production.

La start up chinoise UBTech travaille  sur la mise en service de robots humanoïdes capables de manipuler des pièces automobiles et de déplacer des conteneurs. En faisant recours à l’intelligence artificielle, ces nouveaux futurs collègues de travail apprennent de manière autonome comment accomplir une tâche spécifique, en immersion dans l’entreprise, et ils apprennent évidemment à la faire de la manière la plus efficiente possible.

Elon Musk mène le bal

Un autre signe ne trompe pas, Elon Musk, patron de SpaceX et Tesla, a annoncé, il y a peu de temps (en juin dernier), que dans une année Tesla emploiera 1 000 robots humanoïdes baptisés « Optimus », pour travailler dans les usines. Musk le visionnaire, presque un oracle du monde de demain, ne s’arrête pas là. Il affirme que dans un avenir proche, son robot sera tellement avancé qu’il sera « étrange de ne pas avoir un robot compagnon, un C-3PO ou R2-D2 ».

Evidemment, dans ce domaine, la réponse de la Chine ne se fait pas attendre et le leader des véhicules électriques, le chinois BYD, annonce l’arrivée prochaine d’un robot « robot polyvalent doté d’une IA avancée, capable d’effectuer des tâches complexes et minutieuses », et même des tâches ménagères du quotidien. Des innovations entre autres rendues possibles grâce à l’investissement de BYD dans la start up UBTech.

D’ailleurs, le constructeur automobile Audi a annoncé qu’il intègre dans sa chaîne de production, pour le contrôle de qualité, le robot Walker S1 « pour des inspections de qualité plus intelligentes et plus sûres dans son usine en Chine »

Et sans surprise, c’est UBTech Robotics, la start up chinoise qui déploie ces robots chez Audi pour l’inspection de la qualité, particulièrement dans la détection de fuites dans les systèmes de climatisation.D’ici la fin de l’année, UBTech Robotics veut pouvoir mettre à disposition de Audi 500 à 1000 Walker S. Et d’ailleurs, BYD, Zeekr, Geely et Foxconn utilisent déjà ce robot doté d’une reconnaissance visuelle de moins de 70 millisecondes, une précision au millimètre près. Pesant 76 kg pour 172 cm, il peut supporter un poids supplémentaire de 15 kg.

Dans deux ans ça sera déjà une réalité

quotidienne

« Nous entrons dans cette phase de transition et, au cours des deux prochaines années, nous commencerons à voir des robots humanoïdes faire leur entrée sur le marché du travail et peut-être même dans les foyers », a déclaré la futurologue Sinead Bovell, au site d’information québécois Noovo. Dans quelques jours, Pékin accueillera le tout premier semi-marathon de robots humanoïdes au monde, organisé dans le cadre du Semi-marathon de Beijing E-Town 2025, débutera le 13 avril à 7h30. « Les robots humanoïdes prendront le départ aux côtés des coureurs humains et devront parcourir la distance officielle de 21,0975 km sur le même itinéraire », annonce le gouvernement chinois. Les robots participants doivent avoir une apparence humanoïde, être capables de marcher ou de courir sur deux jambes et ne doivent pas être équipés de roues. Mais ce déploiement très prochain de ces humanoïdes ne va pas sans soulever des questions d’ordre juridique et éthiques. Alors que certains plaident pour la possibilité de doter les humanoïdes d’une responsabilité juridique, d’autres y voient une supercherie qui permettrait aux fabricants de se dérober en cas d’accident, de violence ou autre. Par ailleurs, jusqu’où donner une apparence et un comportement humains aux robots ? Peut-on les doter d’une forme de « conscience »?, se demandent les penseurs et les philosophes de notre époque, pour qui, même s’ils sont appelés « humanoïdes » en référence aux humains, ils ne doivent surtout pas être perçus comme autre chose que des machines. Des machines certes, mais qui peuvent aussi devenir des soldats utilisés dans les conflits armés et la surveillance des populations, ce qui ferait basculer le monde dans une nouvelle ère.

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