Trop gonflé ! Trop tiré ! Des visages déformés, figés…Quand l’esthétique dérape, la frontière entre beauté et désastre devient illusoire. Pourquoi ces échecs surviennent-ils ? Faut-il blâmer la seringue ou le rêve dans les dérives de l’esthétique ? La bonne nouvelle, c’est que ça se répare !
Beauté en overdose : le faux, trop visible pour être ignoré
Dans une époque obsédée par l’apparence, la médecine esthétique connaît une croissance fulgurante et, pour certains, elle devient une addiction. Cependant, à travers les médias, les réseaux sociaux, les images filtrées, l’attention est attirée par des résultats qui sont loin de l’effet naturel miraculeux, loin des effets spectaculaires de la médecine esthétique, mais plutôt des standards de beauté irréalistes qui alimentent une image idéale inatteignable, menant à un abandon des principes d’harmonie et de subtilité. Ainsi, plusieurs adeptes de la médecine esthétique, voulant s’identifier aux modèles, qui sont en réalité caricaturaux, détériorent leur visage ! Pourtant, derrière les sourires figés, les pommettes excessivement saillantes rendant les yeux enfoncés, les lèvres surdimensionnées de mobilité altérée et les visages disproportionnés, artificiels et asymétriques, se cachent de vrais drames humains et des erreurs médicales.
Trop gonflé, trop visible ! Cela concerne particulièrement les lèvres, les joues et le menton. « Lèvre de canard », « pommettes barbifiées », « joues d’hamster », « menton de sorcière » sont la conséquence d’un abus d’injections de fillers, soit par des séances répétitives rapprochées, soit par un dosage excessif ou encore par un produit inapproprié, mais aussi par des injections dans des plans anatomiques inadéquats. Cet aspect « bouffi » et « alourdi » du visage, que ce soit par l’effet d’une mauvaise injection ou par son retentissement telle l’apparition de granulomes et de nodules, met encore plus en évidence les signes du vieillissement au lieu de les masquer, et transgresse le naturel harmonieux… Tout simplement, le résultat est moche ! Ce qui est encore plus dramatique, ce sont les douleurs physiques et morales qui peuvent être occasionnées par ces ratages, ainsi que les troubles de la sensibilité, les mouvements parasites du visage (fasciculation), la discordance de la mimique, etc…
Trop tiré, trop visible ! C’est surtout l’apanage des fils tenseurs. L’aspect trop tiré n’est pas comme celui qui est dû aux liftings chirurgicaux mal réalisés, mais c’est un effet localisé dans certaines zones du visage où l’attention est attirée par des dépressions linéaires, des encoches et même des traits surélevés correspondants aux fils mis dans des plans assez superficiels, encore plus visible à la mimique. Loin de tout effet de rajeunissement, ce sont des résultats qui rompent l’harmonie statique et dynamique du visage, avec des stigmates additionnels non communs aux visages humains…Bref, il s’agit d’une dénaturation au lieu d’un rajeunissement !
Trop tiré, trop visible ! Cela peut aussi être dû à un laser raté, ou à un peeling mal accompli, trop profond, amenant à des brûlures et par conséquent une peau cicatricielle d’apparence fine, tacheté, dyschromique et cartonnée donnant cet aspect tiré, majoré par un effet « patchwork ». Ces visages de cire se caractérisent par une perte de souplesse qui peut même être palpable.
Trop tiré, trop visible ! Cet aspect de sourcil trop ascensionné donnant un regard diabolique de Mephisto, ou l’aspect d’un nez pincé suite à une rhinoplastie médicale, ou encore celui d’un sourire déséquilibré, etc. Ce sont les effets des injections inadaptées et mal placées de toxine botulique dans les différents muscles du visage.
Beauté toxique : l’impact des interventions esthétiques ratées
Ces résultats ne sont pas forcément dangereux, comme les cas de nécrose et de cécité, mais sont considérés comme des échecs parce qu’ils vont à l’encontre du naturel et de l’harmonie du visage, provoquant une apparence artificielle, caricaturale ou inhumaine.
Quand l’esthétique dérape, la personne ne ressemble plus à elle-même, perd son image de soi et aurait une sensation de « masque déformé », se cherche perpétuellement car elle n’a plus confiance en elle-même et s’envoûte par un sentiment d’insécurité et d’étrangéité. Très fréquemment, elle se trouve rejetée par l’entourage et succombe à ses moqueries et mépris, cette méchanceté maladive malheureusement existante et non contrôlable chez certains.
Quand bien même des vies bouleversées dues à des visages meurtris, ayant une apparence robotique, grotesques ou carrément pathologique massacrés par les ratages de la médecine esthétique ! Oui, le visage ne peut être caché, il impacte d’une manière significative les relations sociales et surtout conjugales et familiales. De ce fait, ces individus, souvent désespérés et assez vulnérables, tentent la première solution venue et acceptent n’importe quelle proposition pour corriger ou camoufler leurs défauts, sans prendre une décision réfléchie et correcte. Entre des mains non expertes, les défauts seront encore majorés et même des états pathologiques peuvent s’y greffer sur un tel visage dont l’anatomie est assez déformée. Les complexes s’accentuent, la dysmorphophobie aggrave le mal-être et le sentiment de honte, de plus, le refus du regard d’autrui devient alors flagrant, source d’isolement social, voire d’idées suicidaires. Cependant, la récupération d’une forme naturelle est délicate et difficile, elle devient une mission d’expert !
Beauté gâchée ? La chirurgie sauve et répare
Il s’agit des excès et des exagérations de la médecine esthétique, à cause desquels les visages sont dénaturés, détériorant l’anatomie faciale et impactant le bien-être. Les visages gonflés, asymétriques et disproportionnés, s’accompagnent au fil du temps d’un excédent de peau dû à la distension qu’entraînent les produits injectés ainsi que les réactions inflammatoires qu’ils engendrent. La peau perd aussi sa tonicité, sa texture s’altère et elle n’est plus radieuse. Voulant dissoudre l’acide hyaluronique par les produits dédiés, le visage se vide, se creuse et la peau se relâche, se plisse et tombe, ce qui peut aboutir à l’aspect d’un faciès du « bulldog ».
Essayant de symétriser, de rééquilibrer et de réinjecter encore plus, l’aspect bouffi et déformé sera alors de nouveau au rendez-vous. Véritable cauchemar interminable ! En effet, les solutions de rattrapage en médecine esthétique ne sont plus suffisantes, et ne font qu’empirer la situation. Heureusement, la chirurgie esthétique et réparatrice est une excellente alternative qui joue un rôle fondamental dans les échecs de la médecine esthétique, surtout lorsque les dommages sont profonds, irréversibles et invalidants, tels que les difformités des visages bouffis.
Epurer et nettoyer ces types de visage, remplis et dénaturés est une étape essentielle avant tout désir d’un nouvel embellissement. Cela veut dire dissoudre ou extraire chirurgicalement les produits nocifs ou en excès, notamment ceux qui ne sont pas à base d’acide hyaluronique tels que la silicone, l’acide polylactique, le polyméthacrylate de méthyle, l’hydroxyapatite de calcium et autres. Enfin, pour retrouver l’aspect naturel, celui que la personne avait avant le déclenchement du massacre. Cela peut être un choix pour certains, mais pour d’autres, ils désirent poursuivre une belle aventure de rajeunissement, mais cette fois-ci bien menée, sans dérapage ni de faux pas ! A ce moment-là, le chirurgien esthétique s’engage à restituer une jeunesse et une beauté subtile au visage qui ne sera obtenu que par un lifting chirurgical, lequel pouvant être associé à un lipofilling (injection de graisse) et parfois à d’autres gestes chirurgicaux réalisés sur mesure, notamment pour embellir les lèvres, réajuster un sourcil, ouvrir un regard, rééquilibrer les paupières, etc.
La dextérité et l’expertise professionnelle d’un tel chirurgien, engagé dans une telle aventure, sont impératives car l’anatomie normale de ces visages est détériorée, encore modifiée par les phénomènes inflammatoires, pires ennemis des gestes chirurgicaux. Ces modifications sont propres à chaque dénaturation infligée par les ravages de la médecine esthétique, lorsqu’elle est mal accomplie dans ces cas-là ! La chirurgie esthétique et réparatrice a une place légitime et même salvatrice dans les cas de ratage graves et les échecs dramatiques de la médecine esthétique.
La finalité de cet article est de ne pas dire « non » à la médecine esthétique, mais plutôt pour éveiller les esprits et clarifier les idées. Certainement, la médecine esthétique est l’une des avancées prodigieuses et gratifiantes pour la communauté, mais attention aux dérives et aux points de non-retour. Il faut savoir s’arrêter avant l’excès !
Les succès de la médecine esthétique incombent une demande raisonnable et non démesurée et requièrent le choix d’un praticien qualifié ayant une compétence qui répond aux standards actuels de la science, tout en ayant une expertise conforme aux exigences internationales, sans négliger le côté artistique, très important dans ce domaine médical. Ce n’est pas parce que la médecine esthétique apparaît minimaliste qu’il faut la banaliser. Au contraire, ses exigences sont majeures dont la subsistance permet de vous offrir ce qu’il y a de mieux à acquérir : la beauté naturelle, l’harmonie et le bien-être global. Toutefois, la chirurgie esthétique et réparatrice demeure l’ultime et unique solution, entre des mains expertes employant un arsenal thérapeutique assez riche, ce qui permet de redonner forme et vie à des visages brisés par les dérives de la médécine esthétique.