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Dans le monde trépidant de l’automobile, où la puissance et l’innovation sont souvent mises en avant, il est facile d’oublier que le plus sophistiqué des véhicules reste entre les mains d’un être humain. Et c’est précisément là que réside la clé de la sécurité routière, dans nos gestes, nos réflexes et notre état d’esprit. Au-delà des technologies embarquées, des aides à la conduite et des structures de carrosserie renforcées, ce sont les gestes essentiels et une vigilance constante qui font la différence entre un trajet anodin et un drame évité. Avant de prendre la route.

Les bases de la prévention

La sécurité commence bien avant de démarrer le moteur. Une vérification rapide, mais méticuleuse, peut épargner tout un chacun, bien des soucis. Vérifier ses pneus est une obligation, surtout avant un long trajet. La pression est cruciale pour l’adhérence et la tenue de route. Des pneus sous-gonflés augmentent non seulement la consommation de carburant, mais surtout le risque d’éclatement ou de perte de contrôle. Tenir compte du risque d’usure. Des sculptures insuffisantes réduisent drastiquement l’efficacité au freinage, surtout sur sol mouillé. Contrôler ses phares avant et arrière n’est pas une option. Feux de croisement, de route, clignotants, feux stop…, il s’agit de s’assurer que tout fonctionne. Être vu est aussi important que de bien voir. Vérifier assurément les niveaux du liquide de frein, liquide de refroidissement, ou encore le lave-glace. Ces éléments sont vitaux pour le bon fonctionnement du véhicule et la visibilité. La position de conduite doit être ajustée. Le siège du conducteur doit être réglé de manière à ce que les bras soient légèrement fléchis quand on tient le volant, et les jambes doivent pouvoir appuyer à fond sur les pédales sans être tendues. Régler ses rétroviseurs intérieur et extérieurs pour minimiser les angles morts. Attacher la ceinture de sécurité et faire attacher celle de ses passagers. Ce geste simple est le plus efficace pour réduire les risques de blessures graves en cas de collision.

Attention et prudence : 2 alliés

Une fois en mouvement, la vigilance doit être le copilote permanent de la personne qui conduit. Respecter les limitations de vitesse en fait partie. Elles ne sont pas là pour contraindre les automobilistes, mais pour les protéger, ainsi que leurs passagers. Adapter sa vitesse aux conditions de la route comme le brouillard, les virages serrés est une preuve de sagesse et de responsabilité. Ensuite, garder une distance de sécurité, c’est la règle d’or pour avoir le temps de réagir en cas d’imprévu. La fameuse règle des deux secondes et trois secondes sur route mouillée est un bon repère. Compter le temps entre le passage du véhicule devant soi, devant un repère fixe et son propre passage. Ne jamais sous-estimer la fatigue et la somnolence. La fatigue au volant est aussi dangereuse que l’alcool. Les micro-sommeils peuvent survenir sans prévenir. Dès les premiers signes, tels que paupières lourdes, bâillements, difficultés à rester concentré, il est conseillé de s’arrêter, faire une pause, boire un café, marcher un peu. Proscrire l’alcool et les drogues. Leur impact sur les réflexes, la vision et le jugement est dévastateur. C’est une ligne rouge infranchissable. Éviter les distractions. L’usage du téléphone portable au volant est néfaste à cause des interminables appels, SMS, GPS non fixé, mais aussi d’autres gestes anodins comme manger, régler la radio… Chaque seconde d’inattention peut avoir des conséquences irréparables. La concentration à 100 % sur la conduite est exigée. Etre prévisible et indiquer ses intentions. Utiliser les clignotants, ralentir progressivement, ne pas freiner brusquement sans raison. Les autres usagers de la route doivent pouvoir anticiper les mouvements du conducteur. Adapter sa conduite aux conditions météorologiques comme la pluie ou la grêle. chaque phénomène demande une adaptation de la vitesse, des distances de sécurité et de l’utilisation des feux.

Le comportement courtois, un gage de sécurité

La route est un espace partagé. La courtoisie et le respect des autres usagers contribuent grandement à la fluidité du trafic et à la prévention des incidents. Etre patient et respectueux est recommandé. Ne pas s’énerver au moindre embouteillage ou face à un conducteur qui semble lent. La rage au volant est source de comportements dangereux. Faciliter l’insertion des autres véhicules est un geste d’apaisement ou de courtoisie qui peut désamorcer des situations tendues. Être attentif aux usagers vulnérables.

Piétons, cyclistes, motards sont moins protégés que les automobilistes. Redoubler de vigilance à leur égard, notamment en agglomération.

En fin de compte, la sécurité routière n’est pas une compétence réservée aux professionnels, mais une responsabilité partagée par chacun d’entre nous. En adoptant ces gestes simples, en faisant preuve de prudence et en restant constamment attentifs, on contribue tous à rendre les routes plus sûres. Chaque kilomètre parcouru est une occasion de prouver que la vigilance est le plus précieux des équipements.

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