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Les exigences scolaires actuelles, les programmes chargés et la compétition permanente créent une pression grandissante sur les élèves.
De nombreux psychiatres de l’enfance soulignent que cette pression peut générer de l’anxiété, des troubles de concentration, voire un rejet de l’école.
Le coaching scolaire s’impose alors comme une démarche complémentaire à l’enseignement, centrée non pas uniquement sur les connaissances, mais sur le bien-être, la motivation et la confiance en soi.

Au-delà des cours particuliers

Contrairement aux cours de soutien classiques, le coaching scolaire ne se limite pas à combler des lacunes dans une matière précise.
Il vise à doter l’élève de méthodes de travail efficaces et d’outils psychologiques durables. Comme l’explique le pédopsychiatre Dr Koubaa :

«Un élève qui sait organiser son temps, gérer son stress et fixer ses objectifs est déjà en chemin vers la réussite, indépendamment de son niveau scolaire initial».

Le rôle du parent-coach

Le parent peut jouer un rôle central dans ce processus. Il ne s’agit pas de remplacer le professeur, mais d’endosser un rôle de guide bienveillant, en apportant un cadre, des outils et un soutien moral.
Le parent-coach agit comme un partenaire de confiance : il clarifie les objectifs, structure le temps, encourage la motivation et valorise les efforts, tout en apprenant à gérer ses propres angoisses pour ne pas les transmettre à son enfant.

Conseils clés pour les parents

  • Écouter sans juger : l’enfant a besoin d’un espace de parole où il se sent compris.
  • Éviter la comparaison : chaque élève a son rythme et ses forces. Comparer fragilise l’estime de soi.
  • Encourager l’effort, pas seulement les résultats : valoriser le chemin parcouru apaise l’anxiété.
  • Offrir un cadre rassurant : un environnement calme, organisé et bienveillant est indispensable.

Prévenir le burn-out scolaire

Le coaching scolaire est également un outil de prévention. Il aide à poser des limites, à équilibrer travail et détente, et à redonner du sens à l’apprentissage.
Comme le rappellent les spécialistes : « Un élève motivé mais épuisé n’apprend plus ; l’énergie psychique doit être protégée pour que la motivation s’exprime ».

Conseils pratiques – Étapes clés

Étape 1 – Auto-analyse : Prendre conscience de son stress et dissocier ses peurs de celles de l’enfant.

Étape 2 – Mise en place d’un cadre : Créer un environnement structuré et calme pour le travail, définir un horaire quotidien pour les devoirs, prévoir des pauses courtes et régulières.

Étape 3 – Coaching élève : Travailler la méthode et la confiance. Utiliser cartes mentales, planifier les révisions, enseigner la respiration et fixer des objectifs réalistes.

Étape 4 – Coaching parental : Valoriser les efforts, privilégier la communication positive, équilibrer présence et distance. L’objectif est instaurer une relation basée sur la confiance.

Étape 5 – Suivi et régulation : Adapter le coaching à l’évolution de l’enfant, évaluer la motivation et le rythme, ajuster les objectifs et gérer son propre stress parental.

Le coaching scolaire, lorsqu’il est porté par les parents eux-mêmes, ne se résume pas à surveiller les devoirs ou à exiger de bonnes notes.
C’est un art d’accompagner, d’écouter et de guider sans étouffer.
Être un parent-coach, c’est choisir de donner à son enfant la sérénité d’apprendre plutôt que la peur d’échouer.

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