Il est évident de croire que les études sont très importantes, que c’est le moyen le plus crucial pour trouver un sens à sa vie, honorer ses parents, trouver la notoriété, le respect, l’estime, la reconnaissance, la valeur sociale, etc.

Beaucoup de nos enfants sont programmés sur une réalité principale, une seule réalité : étudiez sinon vous êtes voués à l’échec.

Ce genre de message se présente comme unique et orienteur dans nos familles.

Un air sérieux car on n’a pas le droit de lâcher prise au risque de perdre les pédales.

Une attitude de restriction : pas le droit de jouer, ni de prendre plaisir, ni de voir des amis, ni d’aller aux clubs ou salles de sport ou autres, pendant l’année scolaire, et surtout lors de la période des examens qui n’en finissent pas d’ailleurs…

Bref, on n’a pas le droit ni le mérite de se connecter à quoi que ce soit d’autre que les études et les examens, sinon fort possible de se ruiner dans la culpabilité car on ne devait pas agir ainsi.

La peur de la punition donc est le seul propulseur de réussite chez l’enfant ! Sinon la culpabilité va le détruire et il va se sentir coupable et responsable de son échec car il n’a pas tout, tout, tout, donné aux études et aux examens, comme lui ont recommandé de faire ses parents !

Cette vision des choses est de plus en plus contraignante pour nos élèves justement, dont certains, tellement sensibles, deviennent susceptibles et son atteints de maladies comme la phobie sociale, le toc, la dépression, l’hyperactivité mentale, le désespoir total, la tristesse, la peur, la paranoïa, etc.    

L’enfant est tellement censé assumer la responsabilité des émotions de ses parents qu’il ne se donne pas accès à quoi que ce soit qui peut lui faire plaisir car ils risquent de se fâcher contre lui…

Je reçois, assez fréquemment, des enfants victimes de tels parents, dans mon bureau : et qui souffrent de stress, d’anxiété, d’une faible estime de soi, etc.

Un père m’a dit un jour qu’il n’a jamais dit à sa fille : je t’aime. Il m’a affirmé que c’est interdit car le père doit se montrer respectueux devant sa fille !

Imaginez une fille qui est privée de « jtm» de son papa car l’éducation patriarcale de ce dernier lui interdit ce supposé tort !

Et puis il me ramène sa fille en consultation pour lui apprendre la confiance en soi ?

Mais comment pourrait-elle gagner en confiance alors qu’elle se sent rejetée par son papa ?

Nos enfants sont chers et nous sont très chers, soyons conscients et dans l’action ; voici des règles d’or pour nous rattraper en tant que parents et sauver nos mômes des souffrances dues à nos peurs inconscientes :

-Apprenons à oublier le stress du travail et le laisser dehors avant de rentrer à la maison, comme ça nous serons disponibles pour vivre en famille en toute conscience et paix, pendant 1 ou 2 heures par jour.

-Félicitons nos enfants sur la moindre réussite, cela développera leur confiance en eux et les aidera à mieux être et vivre.

-Adoptons la communication constructive et l’écoute attentive avec nos enfants : notre problème est qu’on est tout le temps à donner des enseignements à nos enfants, si vous voulez des enfants miraculeux, soyez vous-même miraculeux !

-Profitons de cette fin d’année 2024 et faisons des ateliers de planification de nos objectifs 2025 avec nos petits, question de les motiver à vivre dans l’évolution pré-visualisée et visée à l’avance.

-Intégrons le coaching parental à nos habitudes de vie pour qu’un coach nous comprenne et nous aide à cerner la difficulté existante, la comprendre et la dépasser sans dégâts.

-Acceptons dès ce jour nos enfants, comme ils sont, et heureusement, comme ça ils vont eux aussi nous accepter et nous pardonner nos erreurs inconscientes avec eux.

Finalement, nos enfants sont des êtres d’amour, issus de Dieu, le temple même de l’Amour infini, et issus également d’un acte d’amour sacré ; prenons conscience  de tout cet Amour en nous et autour de nous et nous serons heureux car rien ne désamorce la violence autant que l’AMOUR.