Que ressens-tu en écoutant cette phrase : « Tu es coupable de… » ? A-t-on vraiment besoin de cour de justice, de juge et de prisonnier pour l’entendre ? Ou bien sommes-nous à écouter cette voix inconsciente en nous, en continu, nous dire :
Ce n’est pas assez !
Vous auriez dû mieux faire !
On n’est pas satisfait de vous !
Vous n’êtes pas la bonne personne à la bonne place !
Vous êtes fautif !
Vous avez quelque chose à corriger en vous pour ne plus répéter cette même erreur !
Etre coupable ! C’est ça la situation
Imaginez que vous êtes coupable, comment va être votre vie ? Procès, jugement, peine à subir…Mais imaginez que cette culpabilité est en vous, cette voix qui contrôle tout, voit tout et juge tout ! Comment allez-vous agir ? Ce contrôlant en vous qui vous dit toujours que « vous pouvez mieux faire…»
Donc il y a toujours une faille irrémédiable et quel que soit votre effort, vous serez toujours mal jugé. Si vous mangez, il y a quelqu’un qui vous voit et contrôle et vous dicte ce que vous deviez faire. Si vous parlez, pensez, éprouvez un sentiment, etc.
Du réveil au coucher, c’est l’insatisfaction. Tout ça c’est inconscient, on réagit mais sans s’en rendre compte, en fait.
D’où vient ce sentiment de culpabilité
et comment se manifeste-t–il ?
On a tous vécu une enfance révélatrice. Une nature de relation avec les parents ou tuteurs qui nous apprend ce qu’on aime et ce qu’on refuse, ce qu’on fait et ce qu’on subit…
C’est cette enfance qui déclenche nos traumas, déceptions, problèmes, besoins émotionnels inaccomplis, comme le besoin de sécurité. Le coupable a, donc, besoin de sécurité. Également, la peur du jugement, l’éducation basée sur les reproches, la privation de plaisir…
Je suis coupable, donc je ne mérite pas d’être accepté, aimé, soutenu, alors je suis rejeté !
Celui qui souffre de cette blessure a peur d’être refusé, rejeté, nié, écarté ; alors il demande le pardon, s’incline et fait tout pour ne pas être délaissé. Ce sentiment vient de la blessure de l’injustice qu’on a en nous ; on se sent injuste, on a peur d’être condamné et on fait tout pour se justifier et se libérer.
On veut se libérer et on pense que la libération est ce bonheur qu’on ressent d’avoir participé grandement au bonheur des autres. On se sent même responsable des émotions des autres.
On veut leur faire tout ce dont ils ont besoin rien que pour satisfaire ce sentiment de culpabilité, de sentir une certaine satisfaction en sauvant l’autre.
Comment dépasser ce sentiment ?
Le porteur de cette blessure souffre d’être incompris, victime de ne pas être considéré sur sa propre valeur et demeure inhibé dans sa robe triste et désespérée. La culpabilité tout comme tout autre sentiment est une énergie très bouleversante et destructrice. Cette énergie vient de nos pensées et de nos émotions qui vont avec.
C’est du karma négatif que plus on maintient, plus il prend de la place dans notre vie.
La première chose à faire, c’est de prendre conscience de la présence de ce sentiment en vous, de cette blessure d’injustice qui vous imprègne, à travers les schémas répétitifs de la même douleur. La prise de conscience peut à elle seule se charger de taire votre inconscient et ses dictions répétitives pour le mal-être.
Quand on ne fait pas la paix avec une blessure, on se voit monter en crescendo dans sa perception, à travers des situations de vie où ça devient de plus en plus étouffant et visible, jusqu’à la libération.
La seconde solution est de créer une nouvelle énergie dans votre vie, qui est basée essentiellement sur votre priorisation, vous passez vraiment avant tout, vos plaisirs, votre joie de vivre, votre quotidien, le temps que vous vous donnez, la bonne attention pour vous-même, vos objectifs, votre formation instructive que vous désirez faire…
La troisième chose est d’investir pour votre bien-être ; vous vous permettez des séances d’hypnose énergétique pour libérer vos blessures de l’âme et vous libérer d’elles.
Vous vous permettez aussi des soins énergétiques chez un énergéticien, pour équilibrer vos yin et yang.
Êtes-vous prêt ?
Allez-y et bon vent.