Riche en protéines et en minéraux comme le calcium et le magnésium, la corète contient aussi des vitamines, notamment la vitamine A et la vitamine D. Elle possède des vertus purgatives, diurétiques, mais aussi, relaxantes ! En Tunisie, sa cuisson nécessite de longues heures, certes, mais la patience vaut bien la peine. Son goût est unique ; un régal aussi bien pour les adultes que pour les enfants.
Ingrédients
• 150g de corète moulue « mloukhiya »
• Un kilo de viande de veau
• 150 ml d’huile végétale
• Une demi-cuillère à café de sel
• Une cuillère à café de coriandre moulu
• Une demi-cuillère à café de poivre
• Deux feuilles de laurier
Pour ceux qui préfèrent un goût plus relevé, ils peuvent ajouter aux condiments :
• Une cuillère à café d’harissa traditionnelle
• Une cuillère à café d’ail en pâte
Préparation
On commence par mettre à ébullition assez d’eau pour faire cuire la « mloukhiya », six à sept heures durant. Une fois que l’eau commence à bouillonner, on choisit un faitout assez grand ( on peut opter pour le « maqfoul » du couscoussier ) pour y faire cuire la « mloukhiya ». L’essentiel, c’est que l’ustensile choisi soit de qualité et de double ou de triple fond afin que la corète ne colle pas au fond et ne donne pas un goût de brulé. Dans ce faitout ou « maqfoul », on met la corète moulue et l’huile. On mélange l’ingrédient en poudre avec celui liquide et on met le tout sur feu doux jusqu’à ce qu’il bouillonne et que l’odeur de la corète commence par se répandre. A ce moment-là, on ajoute, petit à petit, l’eau chaude qu’on a maintenue en ébullition et on remue, à l’aide d’une cuillère en bois afin que les grumeaux de corète disparaissent et ne collent pas au fond. Une fois que toute l’eau chaude a été versée dans le faitout, on couvre la « mloukhiya » à moitié, en maintenant le couvercle grâce à la cuillère en bois. Cette astuce est capitale dans la réussite de la recette puisqu’elle empêche la formation des gouttelettes d’eau sous le couvercle et, par conséquent, leur chute dans la « mloukhiya ».
Encore faut-il rappeler qu’il est nécessaire de vérifier la texture de la « mloukhiya » en la remuant, de temps en temps durant la cuisson, et on y ajoutant de l’eau très chaude en cas de besoin. Puis, on prépare le deuxième ingrédient de base, à savoir la viande de veau. Cette dernière doit être d’excellente qualité et dépourvue de toute graisse. On la coupe en morceaux assez grands serait de la couper en morceaux dont l’épaisseur ne dépasse pas les deux centimètres, et ce, afin que l’assaisonnement puisse pénétrer dans la totalité de la viande. On la lave à l’eau du robinet, on essuie à l’aide d’un essuie-tout et on l’assaisonne de sel, de poivre, de coriandre et, éventuellement, d’harissa traditionnelle et d’ail en pâte. Il faut que tous les côtés des morceaux de viande soient bien assaisonnés. On la couvre de papier cellophane et on la garde au réfrigérateur pendant quatre heures. Durant tout ce temps, la corète bouillonne, tranquillement. Après quatre heures de cuisson, on incorpore la viande et on laisse cuire à feu doux pendant deux heures de plus. Et avant que ce temps ne touche à sa fin, on ajoute les deux feuilles de laurier. Au bout de six heures de cuisson, la consistance de la « mloukhiya » semble optimale ; la viande est cuite. La « mloukhiya » est prête une fois que l’huile, versée au début, réapparaît à la surface en prenant une couleur noire. Ce plat doit être servi avec du pain chaud.
Bon appétit !