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lI y a seulement quelques années, des applications de réseaux sociaux étaient un «must», en 2025, certaines d’entre elles sont quasiment devenues «has been», surtout chez la jeune génération. Si on dit réseau social, on ne peut s’empêcher de penser directement à Facebook, mais chez les plus jeunes, Facebook est une vitrine pour la famille dans lequel rien n’est publié et où vos messages privés restent sans réponses pendant plusieurs heures, voire plusieurs jours, alors que vous voyez bien qu’ils sont connectés.

En fait, oui effectivement, les jeunes sont connectés, hyper-connectés même, mais pas sur l’application autrefois la plus populaire. Ils sont sur d’autres réseaux avec de nouvelles technologies, des paramètres plus personnalisés et plus «in», pour rester dans le jargon.

Facebook reste roi, mais son empire est menacé

Depuis quelque temps déjà, le roi des réseaux sociaux, Facebook, voit son attrait diminuer, notamment auprès des jeunes générations qui privilégient des plateformes plus dynamiques comme TikTok.

Cela ne veut pas dire que Facebook de Mark Zuckerberg est dépassé, loin de là, mais la tendance est ce qu’elle est. En avril 2025, Facebook reste le réseau social le plus utilisé au monde, avec environ 3,2 milliards d’utilisateurs actifs mensuels. Il est suivi de près par YouTube avec 2,6 milliards, Instagram avec 2,1 milliards et TikTok avec 1,8 milliard. Mais le plus dynamique évidemment reste Tiktok.

Idem pour l’application Snapchat, application qui permet aux utilisateurs d’envoyer des photos, vidéos et messages éphémères, qui disparaissent après avoir été vus. Malgré sa volonté de s’afficher comme application innovante à travers l’introduction de nouvelles fonctionnalités, Snapchat est clairement dans une pente descendante. Par ailleurs, en 2025, plusieurs nouveaux réseaux sociaux ont connu une croissance rapide en termes de téléchargements et d’engagements, à l’instar de Bluesky (autrefois projet de Twitter mais actuellement indépendant), qui a atteint plus de 30 millions d’utilisateurs actuellement. Ce réseau social a profité des controverses liées à X (anciennement Twitter) après son rachat par le sulfureux Elon Musk (hausse des discours haineux et des fake news), qui a poussé des utilisateurs historiques de X à l’abandonner pour rejoindre Bluesky.

Threads et autres tendances lourdes

L’autre réseau social en croissance et qui profite lui aussi de la réputation ternie du réseau d’Elon Musk, c’est Threads, de l’entreprise Meta (propriétaire de Facebook). En janvier 2025 la plateforme cumulait tout de même 320 millions d’utilisateurs actifs mensuels.

D’autres utilisateurs soucieux de la confidentialité de leurs données et refusant de se faire manipuler par des algorithmes, dont ils ne connaissent pas le fonctionnement, se rabattent sur un tout petit réseau, beaucoup moins connu que les autres. Il s’agit de MeWe, fondé en 2016 par Mark Weinstein, axé sur la confidentialité, sans publicités ni traque des utilisateurs. Selon les magazines spécialisés, l’engagement des internautes reste limité par rapport à ce réseau social peu populaire, mais il continue d’attirer ceux qui privilégient la protection des données personnelles. La génération Z a également une nouvelle lubie, et là encore nous sommes sur une petite niche, c’est celle de la nouvelle trouvaille de ByteDance, la société mère de TikTok, baptisée Lemon8. Retenez bien ce nom, une plateforme de partage de contenu visuel mêlant lifestyle, mode et bien-être, et qui a enregistré une croissance impressionnante de +200 % en 2024.

Attention à vos données !

Meta a annoncé qu’elle utilisera désormais, dès le mois de mai, les contenus publics de ses utilisateurs, publications, commentaires et légendes sur Facebook, Instagram, Messenger et Thread pour entraîner ses IA, à moins d’un refus explicite. Selon la communication de la firme, les moins de 18 ans et les messages privés resteront exclus de ce dispositif, tandis que WhatsApp est, pour l’instant, épargné.

Cette décision marque un tournant pour le groupe de Mark Zuckerberg, longtemps freiné en Europe par le RGPD (règlement général sur la protection des données) et les régulateurs. Dans les prochains jours, les utilisateurs recevront une notification les informant de cette nouvelle politique et d’un formulaire pour s’y opposer.

 

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