Chaque année, des milliers d’automobilistes se retrouvent immobilisés sur le bas-côté de la route. Si certaines pannes nécessitent impérativement l’intervention d’un professionnel, la majorité des incidents courants peuvent être anticipés, voire gérés, avec un minimum de préparation et de méthode. Tour d’horizon des cinq pannes les plus fréquentes et des bons réflexes à adopter pour éviter de rester bloqué.
La crevaison demeure l’incident mécanique le plus redouté, malgré les progrès réalisés sur les pneumatiques. Un clou, un choc contre un trottoir ou encore une sous-pression prolongée peuvent suffire à provoquer un arrêt forcé. Pour limiter les risques, il est recommandé de vérifier la pression des pneus au moins une fois par mois.
La crevaison, l’imprévu le plus redouté
En cas de crevaison légère, une bombe anti-crevaison peut dépanner temporairement, tandis que la roue de secours, lorsqu’elle est disponible, reste la solution la plus fiable. Il est également essentiel de disposer d’un cric en bon état et d’une clé adaptée, et de contrôler régulièrement le kit de réparation sur les véhicules qui ne sont pas équipés de roue de secours.
La batterie à plat, le coup de froid
La batterie à plat représente près de 30 % des pannes recensées. Sensible aux variations de température, elle peut lâcher aussi bien en période de grand froid qu’en forte chaleur. Un oubli d’éclairage intérieur ou un démarrage difficile répété sont souvent des signes avant-coureurs. Avoir des câbles de démarrage dans le coffre permet de repartir rapidement avec l’aide d’un autre automobiliste. A noter qu’une batterie a une durée de vie moyenne de quatre à cinq ans et qu’un démarrage devenu laborieux doit inciter à un contrôle préventif.
Cela arrive plus souvent qu’on ne le pense : la jauge descend plus vite que prévu, ou, dans un moment d’inattention, on saisit le pistolet de Sans Plomb au lieu du Diesel.
L’erreur ou la panne de carburant
Les erreurs ou pannes de carburant sont également plus fréquentes qu’on ne l’imagine. Jauge mal estimée ou erreur au moment de faire le plein peuvent avoir des conséquences importantes. En cas d’erreur de carburant, il est impératif de ne pas démarrer le moteur afin d’éviter d’endommager gravement le système d’injection. La seule solution consiste alors à faire vidanger le réservoir. Pour prévenir ce type de désagrément, il est conseillé d’éviter de rouler régulièrement sur la réserve, car les impuretés accumulées au fond du réservoir peuvent encrasser les filtres. Des freins qui sifflent, une pédale qui devient «molle» ou un voyant orange qui s’allume : la sécurité est ici directement en jeu.
La défaillance du système de freinage
La défaillance du système de freinage constitue un problème de sécurité majeur. Sifflements, pédale molle, vibrations ou allumage d’un voyant doivent immédiatement alerter le conducteur. Il n’existe pas de réparation de fortune dans ce cas. Un simple appoint de liquide de frein peut permettre de rejoindre un garage à proximité, mais une fuite, des plaquettes usées ou des disques défectueux imposent un remplacement sans délai.
Une fumée blanche s’échappe du capot? C’est souvent le signe d’un manque de liquide de refroidissement ou d’une durite percée.
La « surchauffe moteur »
Enfin, la surchauffe du moteur est souvent signalée par une fumée blanche s’échappant du capot ou par une montée anormale de la température. Elle est généralement due à un manque de liquide de refroidissement ou à une durite endommagée. Dans ce cas, il faut s’arrêter immédiatement et couper le moteur. Il est impératif de ne jamais ouvrir le bouchon du radiateur à chaud, sous peine de brûlures graves. Une fois le moteur refroidi, le niveau peut être contrôlé et complété si nécessaire. En complément, un entretien régulier du véhicule, notamment une révision annuelle, permet d’éviter près de 80 % de ces incidents. Un réflexe simple, mais essentiel, avant d’entreprendre de longs trajets ou de prendre la route au quotidien.